Le sujet n’est pas tout jeune puisque mes lectures datent de 2013. Je ressors de derrière les fagots un article mis en favoris : « How I Stopped Eating Food« .
Je pensais que c’était de la science fiction
Boire de la purée brunâtre en guise de nourriture, ça n’existe que dans les films ? Pourtant, Rob Rhinehart s’est concocté une petite recette en pensant « besoins moléculaires » au lieu de « plaisir gustatif ». Ni une, ni deux, il teste pendant un mois et découvre, bien entendu, que c’est fabuleux (« effet wow » à l’américaine).
Le gars nous explique qu’il gagne du temps, améliore son état physique, progresse même et réduit ses coûts. Que du bonheur !
On mangera comment et quoi demain ?
C’est la « nourriture 2.0 » comme les médias aiment à l’appeler. D’ailleurs Rob Rhinehart n’a pas testé sa recette magique simplement pour le plaisir. Il a lancé sa startup : Soylent. Aussi fabuleux que flippant.
Le future de notre consommation alimentaire fait couler de l’encre. Passons les crises agroalimentaires, la surconsommation, le gaspillage… Je parle plutôt de la nourriture de demain. A lire : cet article « Que mangerons-nous demain ? Les startups de la nourriture 2.0 » sur Les Echos.
Ce qui nous attend :
- Cocktails / purées à base de molécules
- Insectes dans nos assiettes
- Fabrication de nourriture de synthèse avec l’impression 3D
Vivement demain : oui, mais non
J’entends les arguments : économies, gain de temps et efficacité, productivité accrue… Une part de moi adhère.
Mais la petite voix du bon vivant me crie :
- Et cuisiner, tu n’aimes pas ça ?
- Manger, ce n’est pas l’un de tes plus grands plaisirs ?
- Partager un repas avec des amis ne fait pas partie de tes activités principales ?
Merde. Cette petite voix n’a pas tort. Alors, pas sur d’avoir hâte d’être demain.